Dix-neuf minutes, c’est le temps qu’a duré le Conseil communal de ce mardi 22 janvier 2013. Le précédent auquel j’avais assisté avait duré 15 minutes. Autant vous dire qu’il y a peu de place pour les débats et les discussions.
Hé oui, depuis quelques mois, les membres de la locale ECOLO de Jurbise assistent à tous les Conseils communaux. Le résultat des urnes le 14 octobre dernier ne nous a pas donné l’occasion d’y prendre part en tant que groupe politique mais nous continuons d’être là.
Pour quoi faire ? L’ordre du jour est diffusé publiquement une semaine à l’avance. Mais nous n’avons pas accès aux dossiers débattus. Seuls les conseillers communaux y ont accès. Difficile donc de connaître les tenants et les aboutissants d’un dossier à l’avance et éventuellement de lancer un débat, de proposer de nouvelles idées ou, simplement, de donner son avis. Le jour du conseil communal, les décisions sont déjà prises et se votent, généralement majorité contre opposition. Les quelques remarques de l’opposition sont habituellement balayées d’un revers de la main. Quant à nous, interdit de prendre la parole.
Il existe bel et bien un droit d’interpellation pour chaque citoyen mais elle est soumise à plusieurs conditions. Elle ne peut pas se faire en direct. Elle doit faire l’objet d’une demande écrite à l’attention du Collège communal…qui décide de la recevabilité de cette demande et de la date à laquelle l’interpellation pourra être réalisée. Impossible donc de prendre part au débat en direct, d’influer même de manière constructive sur un sujet.
Alors, est-ce utile de participer au Conseil communal en tant que simple citoyen ? Oui bien sûr. Cela nous permet de rencontrer nos conseillers communaux, de les interpeler…uniquement avant ou après le Conseil.
Pour ce qui est de participer directement à la démocratie locale…il faudra trouver d’autres moyens.
